Mercredi 21/03/2007. C'est le Printemps ! Il y a douze candidats à l'Election Présidentielle 2007... Et un seul candidat à l'Erection Présidentielle : Ange Rebelli – Profession : SexReporter. Le SexReporter a la Gaule (Pour ne pas dire la France), érection matinale histoire de bien préparer le Grand Soir. Ca devrait finir dans une boîte à partouze, un téléobjectif – Zoome ! Zoome, chérie ! – dans le cul. Peut-être avez-vous déjà croisé SexReporter ? C'est ce mec torse-poil ou vêtu de cuir qui se ballade avec un masque de cochon (© DisneyLand) et un drapeau tricolore autour de la taille... Il était en meeting au Cabaret Culture Rapide le 07/02/2007, à la Cantada le 15/02/2007, aux côtés des Putes lors de la Pute Pride du 17/03/2007, sur Zalea TV... Les meilleurs sites Web ont parlé de lui. Ouais, ça vous revient... SexReporter !!!

SexReporter est un Gonzo journaliste, l'héritier franchouillard de Hunter S. Thompson. Il choisit un événement, un truc de cul, le vit à fond et rapporte les photos. C'est totalement subjectif, intime, du Blog avant l'heure. Sans foi, ni loi. SexReporter se vend au plus offrant, n'importe qui – Tu payes, t'obtiens la photo. Ouais ! SexReporter approche les grands de ce monde au moment même où ceux-ci se font fister. Autant dire que des archives sur les People et autres Politiques, SexReporter en a ! Alors, quand SexReporter décide de se lancer dans la politique, ça fait mal / mâle !

Mais "Ce mec est un con !", disent certains. OK, ce mec est un con car, selon la définition d'Audiard, il ose tout. SexReporter vit ses délires à fond – Genre, il se prend pour Nouf Nouf le cochon ! Les délires de SexReporter c'est de la PROVOCATION, de la pure PROVOCATION... Mais contrairement à celle que l'on peut voir dans les émissions "drôles" de la TV, cette PROVOCATION n'est pas gratuite. SexReporter est un adepte de la PROVOCATION coup de poing dans la gueule, la PROVOCATION qui fait d'abord réagir, et ensuite réfléchir. Bang ! Alors, en 2007, il a décidé de se présenter à l'Erection Présidentielle. Et, comme il n'est pas si con que cela (Même si, niveau culture, on frise parfois le ras des pâquerettes), il s'entoure des meilleurs (Enfin, ses potes, quoi !) : Mickey Maouss, Thierry Marignac, Lyzane Potvin, Pascal Tourain... Son Gouvernement est composé d'une douzaine de Sinistres, responsables de trucs aussi importants que la propagande, la censure, l'éducation sexuelle et/ou les chancres mous ! Débile ? Ouais, un peu... Mais si vous le pensez, c'est que vous êtes déjà sensibles à la PROVOCATION de SexReporter, le seul et unique candidat cochon... SexReporter, c'est un menteur qui dit toujours la vérité, un bouffon de cour d'école dans laquelle les mômes se suceraient et se triple-pénétreraient, un ennemi intérieur... SexReporter veut faire imploser la Démocratie. SexReporter est dingue !

SexReporter est-il un pur produit du Système qu'il cherche à détruire ? A priori, oui. Si, sur son site Web, il promet du "vrai sexe avec des vrais gens filmés par SexReporter", reste que les moments les plus hot se payent via AlloPass, 08.99.Thunes ! C'est pour payer les affiches ? Ou le calva ? Et puis, SexReporter, c'est aussi une "Bible" à 15 € publiée aux Editions Tabou (Résumé : tout sur les dessous de l'industrie porno ! Gonzo style !)."SexReporter" parle de Pigalle by night, des flics qui en croquent, du "White Meat Business" (Ndla : la traite des blanches ?), des Hot d'Or, de la vie de "HPIVG" - Ce grand enfant... Pour le "quart d'heure vérité", on s'arrêtera sur le dialogue entre SexReporter et les anges (Ndla : quand un Ange Rebelli parle aux anges !).

Ange Rebelli raconte. C'est un témoignage de l'intérieur, sans concession et COMPLETEMENT subjectif - Gonzo journalistique... SexReporter est un monstre qui se rêve poète (Ou l'inverse ?). Poésie caca qui lorgne du côté de Bukowski.

"SexReporter" est un livre entre brûlot démagogique, limite misogyne (Ndla : m'ait avis qu'Ange Rebelli caricature un peu trop les femmes – Comme tout le monde ?) et poésie de trottoir. Tabou, l'éditeur de "SexReporter" dit que c'est un roman... J'ajouterais "à lire en buvant un pastaga, sans se prendre la tête".